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Comment est né ce site...

Février 2015: après la destruction des deux batiments, le foyer communal et la maison Saint Joseph, l'idée est née de faire continuer à vivre la salle qui a accueilli pendant plus de de 50 ans de nombreux événements.

Que doit permettre ce site...

Ce site a pour but de montrer et de récolter un maximum de photos et de précisions historiques autour de la salle qui a été le coeur de nombreuses manifestations à Walschbronn.

 

Au 22 février, à l'appel de nombreuses personnes, le site a été mis en place afin d'offrir à tous les nostalgiques de la salle un album souvenir qui de demande qu'à vivre.

 

Merci à tous les contributeurs en informations et en photos.

L'histoire de la Maison Saint-Joseph selon Denis DERLER

La Maison Saint Joseph et le Foyer Rural étaient durant des décennies le centre des manifestations du village de Walschbronn. Elles étaient en quelques sortes l'âme du village. Le complexe fut fermé en 2006 pour des raisons de sécurité et démoli en janvier 2015 dans le cadre du projet de restructuration du centre de village.

Denis Derler, l'historien du village, nous retrace l'histoire de cette Maison Saint-Joseph.

 

Suite à la malheureuse guerre 1870-1871 entre la France et les états allemands a été signé le 10/05/1871 le traité de Francfort rattachant une partie de la Moselle au Ier Reich allemand.

 

  • Vers 1885-1890, une grande maison fut construite au milieu du village entre l'église, le presbytère (1781), la maison Maurer Georges (1911) et le grande maison Henner (aujourd'hui disparue). Cette bâtisse a servie de restaurant appartenant à la "Parkbrauerei Zweibrücken-Pirmasens" avant 1910: "Wirtschaft zum Goldenen Löwen Anton KRETZ".
     

  • En 1910, le restaurant brûla. Suite aux dires de l'époque, un cycliste aurait rejoint le gérant du restaurant qui se dirigeait vers Trulben (actuellement terrain de tennis) lui disant: "Rentre vite chez toi, l'auberge brûle...". Le gérant lui répondit: "Déjà !". Tout est dit sur l'incendie !
     

  • En 1911, Melle Barbarie KIEFER ainsi que les frères et sœurs PIRON lèguent leurs biens meubles et immeubles à la paroisse pour la fondation de l'hospice des vieillards "Maison Saint-Joseph". Pour éviter toute nouvelle construction identique et pour ne plus nuire aux offices religieux, le Conseil de Fabrique achète les ruines le 01/10/1911 pour la somme de 4800 Reichsmark (Nuisance aux offices nous fait comprendre que déjà à l'époque, pendant les offices, certains bons vivants avaient une préférence pour Bacchus, le dieu du vin).

 

  • Novembre 1912: Cours ménagers dans la Maison Saint-Joseph sous auspices des religieuses. La maison comprend 8 pièces qui pouvaient être louées à un prêtre retraité, des personnes agées seules ayant besoin de soin et à des pauvres. Faute de clients, l'hospice ferme peu avant septembre 1939.

 

  • Le 1/4/1934 Edmond ZUMBIEHL de Colmar gère une laiterie à Walschbronn dans l'espace situé entre actuellement la maison Saint-Joseph et actuellement Reichart Bettina.

 

  • 1939-1945: 2ème guerre mondiale.

 

  • 1946-1948: Certaines familles y logent provisoirement (période de reconstruction), la maison Saint-Joseph n'ayant presque pas subi de dommages de guerre.
     

  • 1955-1975: La "Mutualité Sociale Agricole" de Metz propose et finance une école ménagère Walschbronn-Waldhouse et autres villages. Beaucoup de jeunes filles de Walschbronn et environ y feront leurs études. Dans une des salles de la Maison Saint-Joseph se trouvait aussi une bibliothèque ouverte à tous.
     

  • 1947: Création de la "Jeunesse Agricole Catholique", JAC. 1er président: Léon DEMERLE, 1ère présidente: Louise HECKMANN.
     

  • 1952-1953: Création du club de théâtre.
     

  • 1970-1990: nombreuses manifestations: kermesses paroissiales, marches populaires, théâtre, fêtes de famille, repas des pompiers, bals...
     

  • 2008: Achât par la commune
     

  • 2015: Date fatidique: Destruction...

    Une grande Dame est partie sans nous dire adieu. Je crois que beaucoup d'anciens et de jeunes se souviendront de la Maison Saint-Joseph. "Le temps passe, les souvenirs restent"

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